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 Lifeless.

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MessageSujet: Lifeless.   Lifeless. I_icon_minitimeMer 2 Jan 2013 - 19:48

LIFELESS
« TOUT CE QUE NOUS AVONS A DÉCIDER, C'EST CE QUE NOUS DEVONS FAIRE DU TEMPS QUI NOUS EST IMPARTI. »


La faim. Quelle étrange sensation que la faim. Même sans chasser pour la Meute Fantôme, Divine Comédie ne trouvait pas de quoi satisfaire ce besoin primaire, qu'il ressentait au fond de ses entrailles. Tout cela, c'était à cause des Bipèdes et de leurs scies, qui faisaient peur au gibier. Et le froid, qui exacerbait cette sensation de faim. Partout, de la neige, du givre, et ce ciel gris, lourd comme une chape de plomb. Ce froid qui endormait la forêt, mettait la vie en pause. Divine Comédie haïssait le froid. Et pourtant, voilà qu'il se retrouvait à vadrouiller dans la forêt sombre et fade, dans une quête vaine de nourriture. Le jour tombait à peine, et pourtant les ténèbres s'installaient déjà. Prenaient possession de la forêt. Tranquillement. Irrémédiablement. Dans le ciel qui virait du gris au bleu-noir, les étoiles brillaient comme des cierges sur un voile de soie noire. Et la Lune, qui projetait son éclat blafard sur la Terre. La Lune, source d'inspiration pour les poètes et les philosophes de tous temps. Et pourtant, ce n'était qu'un simple objet céleste dénué de chaleur et de vie, à la surface crevassée et ridée, et qui était condamnée à rester en orbite éternellement autour de la Terre, sans qu'elle puisse tourner sur elle-même. Un astre minable, en somme. Pourtant, beaucoup lui trouvaient une certaine beauté, une grâce particulière. Quelle idée tordue, d'aller trouver une planète gracieuse.

Enfin. Le guerrier au pelage noir s'arrêta. Une fine brume s'était installée dans la forêt. Divine Comédie avait l'impression qu'on avait enlevé toutes les couleurs et toute la vie de cette forêt pour ne laisser que des images fixes, irréelles et en noir et blanc. Il aimait beaucoup cette heure de la journée, entre chien et loup, où les silhouettes félines passaient pour des ombres fuyantes et insaisissables. Il y avait une certaine tristesse dans ce paysage gris et froid, une mélancolie, qui commençait à contaminer Divine Comédie. Le territoire de la Meute Fantôme n'avait jamais été très accueillant - après tout, elle ne s'appelait pas "Fantôme" pour rien - mais ce jour-là, c'était encore pire. Le plus joyeux des chats ne trouverait certainement pas de quoi rire devant ce morne paysage. Divine Comédie s'ébroua, sa fourrure épaisse gonflée pour refouler les assauts du froid. Il se redressa et reprit son simulacre de patrouille de chasse. Il avait l'air d'un fantôme, à errer ainsi seul, comme une pauvre âme, dans ces bois lugubres. Mais il était toujours mieux ici que dans le camp de la Meute. La Meute. Un ramassis de solitaires, de chats errants ou d'exilés des Clans qui se prétendaient cruels et ambitieux, et qui pourtant, ressemblaient plus de jour en jour à un Clan. L'estime que portait Divine Comédie à la Meute Fantôme était encore plus basse que celle qu'il portait aux Clans - c'est pour dire s'il ne les aimait pas.

Le chat noir retint un soupir, continuant d'avancer sans but précis. La faim, toujours, qui le poussait à chercher. Guidé par ses sens plus que pas son cerveau, il savait qu'il devrait satisfaire les besoins que réclamaient son instinct animal. Il n'avait mangé qu'une maigre souris deux jours auparavant, mais c'était trop peu. C'était dans ce genre de moment qu'il enviait les chats domestiques, ou du moins les solitaires qui se faisaient régulièrement nourrir par les humains. Mais il n'était pas un chat domestique. Non que cette vie douce et moelleuse le répugnait, mais les chats domestiques devaient s'ennuyer. S'il y avait bien une chose que Divine Comédie ne supportait pas, c'était la monotonie. Il préférait avoir faim et ne manger qu'une fois par semaine en période hivernale que voir sa vie se répéter chaque aube. Dormir, se lever, manger, jouer, dormir, manger, se faire câliner par ses Bipèdes, se coucher, dormir. Voilà à quoi devait ressembler l'existence d'un chat domestique. Ce n'était pas très tentant, présenté de la sorte. Divine Comédie s'arrêta encore. Il avait sentit une odeur de gibier. Ou n'était-ce qu'un mirage ? Peut-être désirait-il tellement trouver du gibier qu'il avait cru réellement sentir ce fumet. Le guerrier au pelage aussi noir que les plumes d'un corbeau releva la tête, aux aguets, concentré. Mais rien. Il n'y avait rien, mise à part cette forêt macabre. Il avait l'impression d'avancer dans un rêve. Peut-être rêvait-il, d'ailleurs ? A cette pensée, un frisson parcourut sa colonne vertébrale. Sa phobie du sommeil ne l'avait pas quitté. C'était une bien étrange peur, il en avait parfaitement conscience. Il savait que si quelqu'un l'apprenait, on le trouverait stupide ou faible, d'avoir ainsi peur des rêves. Mais c'était juste que les autres étaient trop bêtes pour comprendre. Mais comment expliquer cette angoisse qui le prenait dès qu'il fermait les yeux sur sa litière, et cette peur qui le clouait sur place lorsqu'il rêvait - ou cauchemardait, ce qui était plus souvent le cas ? Pourquoi cet état d'inconscience le terrifiait tant ?

Pourtant, aucun souvenir du passé ne revenait le tourmenter dans ses rêves. Et pour cause : son passé ne recelait aucun vice caché, aucun secret inavouable, aucune faute honteuse. Alors pourquoi ? Divine Comédie secoua sa tête triangulaire. Peut-être n'y avait-il aucune explication à cela, aucune logique. Mais les phobies ont-elles une logique ? Son esprit cartésien n'admettait pourtant pas cette explication : il n'y a pas d'explication. Cette fois-ci, il s'autorisa un soupir théâtral. Toutes ces réflexions profondes ne comblaient pas sa faim. Et il n'était pas le seul, à ressentir cette faim. Tous les Clans en étaient les victimes. Pourtant, les Bipèdes avaient arrêté leur cirque d'abattage de sapins. Mais les résultats étaient là : le territoire de la Meute avait piètre allure après le passage des humains, et les proies étaient terrées dans leur terrier, redoutant les Hommes et leur barbarie vis-à-vis de la forêt. Certes, les arbres repousseraient... Mais pas avant très longtemps, et Divine Comédie doutait que les chefs des Clans acceptent de voir les leurs crever de faim jusqu'à la guérison de leur forêt bien-aimée. Il ne leur restait qu'une solution : partir. Partir, jusqu'à ce que les Bipèdes aient réellement terminé, et que le beau temps soit revenu. Partir... Les Clans accepteraient-ils cet énorme changement, eux qui ne juraient que par les coutumes et le Clan des Étoiles ? Et il était passé où, ce Clan des Étoiles, quand on avait besoin de lui ?

Quelle vaste plaisanterie, cette histoire de chats morts ! Après la vie, il n'y a rien. Un jour, il faudrait que les Clans se mettent ça dans le crâne. Le néant est la seule chose qui les attend une fois que leur coeur aura cessé de battre. Le néant, comme le reflet de leur pathétique existence. La solitude, les ténèbres, le royaume des ombres... Et c'était tout. Une bourrasque glaciale ramena Divine Comédie à la réalité. Les branches des arbres claquèrent comme des ossements, tel un présage de mauvais augure. Il frissonna, moins à cause de la morsure du froid que du malaise qui le gagnait. Il était rarement touché par la beauté, mais il était plus sensible au macabre. Et il se sentait mal, dans ce paysage fantomatique. Une fois n'est pas coutume, il voulait rentrer au camp de la Meute. Retrouver cet univers, certes qu'il n'aimait pas, mais qu'il savait réel et stable. Le noiraud fit demi-tour, et commença à trottiner sur un chemin qui conduisait au camp. Son souffle formait des petits nuages de buée devant lui. Soudain, il pila net. Une odeur était venue jusqu'à ses narines. Malheureusement, ce n'était pas l'odeur tant recherchée de gibier. Mais une senteur inconnue, et pourtant familière. Un chat. Mâle. Pourtant, nulle trace d'odeur de Clan ennemi dans l'air. Un solitaire, donc. Sur ses gardes, Divine Comédie scruta les arbres qui lui faisaient face de son regard gris, où brillaient des étincelles bleutées. Un chat au pelage blanc-crème sortit des ténèbres. Un inconnu, qu'il n'avait jamais rencontré. Toujours méfiant, Divine Comédie se déraidit un peu. Il ne pensait même pas à chasser l’intrus des terres de sa Meute. Il se fichait des frontières claniques, alors qu'il reproche à un autre de les transgresser serait un comble.

« Qui es-tu ? »

Plus que de l'hostilité, la curiosité perçait dans sa voix. Ses oreilles noires se pointèrent en avant, signe de son intérêt. Il ne deviendrait agressif que si l'inconnu l'était. Ce n'était pas dans ses habitudes de juger les autres sans les connaître, et le grand chat blanc ne ferait pas exception à cette règle. De manière générale, juger n'était pas dans ses habitudes. Bien ou Mal, gentil ou méchant, il se fichait de cela. Lui-même ne se considérait pas comme quelqu'un de mauvais. Mais ce jugement ne pouvait être objectif, il le savait fort bien.
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MessageSujet: Re: Lifeless.   Lifeless. I_icon_minitimeMer 2 Jan 2013 - 20:24




"Lifeless"
Divine Comédie & Voleur d'Espoirs

Voleur d'Espoirs, errant par habitude en recherche de nourriture, ou plutôt d'un peu d'action dans sa vie misérable. Le matou blanc avançait, fermant les yeux en s'imaginant un monde parfait. Certains chat l'aurait pris pour un fou, mais qui sait ? Peut être un est-ce un ?

Avancé , toujours avancé sans but précis, c'était peut être cela sa destiné, mais que faire ? Abandonner sa famille pour encore partir ou bien leurs annoncé..
Changer de cap, ne pas avoir peur de tomber, prendre un chemin et partir, c'est ce que le matou avait fait toute sa vie, bien que celle-ci sois bien remplit et qu'il n'ait besoin de rien chaque lunes ressemblait à la même chose, un épisode qui se répète.

Voleur d'Espoirs ouvrit les yeux, il était en train de marcher dans une allée sombre, Comment était-il arrivé ici ? Bonne question.
Un bruit retentit au loin, quelqu'un approché. De nature stressé le chat blanc voulut grimpé dans un arbre par habitude et interpeller l'inconnu mais cette fois ci on avait était plus rapide que lui.

"Qui es-tu ? "

La voix retentit dans la forêt. Un chat, Apparemment un mâle, Voleur avait put le distinguait à sa voix. Ou était-il ? peut être caché ou bien il pouvait être devant comme derrière lui.
La lune avait finis par illuminer l'inconnu. C'était bien un mâle, sont pelage était noir c'est sans aucun doute pour cela qu'il ne le voyait pas tout à l'heure.
Sur ses gardes Voleur d'Espoirs entreprenait de répondre.

"Je suis Voleur d'Espoirs, Chat errant A qui ai-je l'honneur ? "


Le chat blanc avait peut être était trop amical dans cette présentation, ce qui n'était pas dans ses habitudes, mais le mâle en fasse de lui lui inspirait confiance...

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MessageSujet: Re: Lifeless.   Lifeless. I_icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 14:33

Maintenant qu'il le pouvait, Divine Comédie détaillait du regard l'étranger. Il était grand, beaucoup plus grand que lui, avec des muscles puissants visibles sous son pelage blanc. Il avait un air avenant, un visage éclairé pas des yeux bleus brillant. Grosso modo, l''exact opposé de Divine Comédie. Il était évident que si les deux matous étaient amenés à se battre, le guerrier de la Meute Fantôme ne ferait pas le poids. Mais l'inconnu ne semblait pas particulièrement hostile. Pourtant, le félin au poil noir restait sur le qui-vive. Il avait certes l'air amical, mais Divine Comédie savait qu'il fallait se méfier des petits minets à la belle gueule. La sagesse populaire voulait que l'habit de ne fasse pas le moine. Et pour une fois, elle avait sûrement raison. Le maigrelet s'assit donc sur le sol gelé et dur, sans quitter des yeux l'autre matou. Pourtant, il en existait qui avaient l'air gentil et qui l'étaient. Ceux-là, c'était sûrement les pires. Par exemple, il y avait ses sœurs et sa mère. Divine Comédie se surprit à penser à elles avec une pointe de nostalgie. Il se demanda ce qu'elles étaient devenues, après qu'il soit parti. Il ne regrettait d'ailleurs pas ce départ du nid familial. Peut-être avait-il déployé ses ailes trop tôt. Peut-être aurait-il du attendre. Peut-être... Divine Comédie secoua une énième fois la tête. On ne vit pas avec des « peut-être ». Il savait que son caractère était incompatible avec ceux de sa mère et de sa sœur - celle qui était restée en vie. Il s'était toujours demandé comment sa mère, si gentille, si douce, si compréhensive, avait pu donner naissance à un chat comme lui. Il devait certainement tenir de son père. Le regard gris de Divine Comédie se perdait dans la contemplation des arbres qui lui faisaient face.

« Je suis Voleur d'Espoirs, chat errant. À qui ai-je l'honneur ? »

Ces paroles firent revenir le guerrier de la Meute à la réalité. Il reporta son attention sur le dénommé Voleur d'Espoirs. Ainsi, c'était bien un chat errant, il ne s'était pas trompé. La robe blanche de son interlocuteur prenait une teinte argentée sous les rayons de l'astre lunaire. Divine Comédie songea qu'il devait avoir une bien peu fière allure à côté du grand chat. Mais il s'en fichait. Il avait depuis longtemps abandonné l'idée de se construire une image. À quoi bon, si c'était pour qu'elle s'effondre comme un simple château de cartes ? Mais ce n'était pas vraiment le moment idéal pour se perdre dans ses idées hautement philosophiques. Voleur d'Espoirs savait-il où il se trouvait ? N'avait-il pas trouvé de meilleur endroit pour une promenade de santé nocturne ? Les chats de la Meute Fantôme, même s'ils étaient idiots, n'étaient pas très hospitaliers, ni pacifistes. Après tout, ils avaient une réputation à tenir. Leur agressivité était accrue par la famine et le sentiment de faiblesse que tous ressentaient lorsqu'il voyait leur territoire disparaître petit à petit à cause des Bipèdes. Il ne faisait pas bon se perdre dans la forêt à cette époque, pour sûr. Divine Comédie répondit à la question de Voleur d'Espoirs sur un ton posé :

« Mon nom est Divine Comédie, je suis un guerrier de la Meute Fantôme. »

Voleur d'Espoirs... Quel nom bizarre. Certes, le sien n'était pas banal non plus. L'espoir était une tare de l'esprit, il fallait mieux le voler aux autres que le laisser les faire souffrir. Glacé jusqu'aux os, le matou au pelage sombre s'ébroua, repoussant ses idées tout aussi sombres. C'était étrange de converser avec un autre félin dans cette forêt qui semblait appartenir à un autre monde, une autre époque. Eux-mêmes semblaient venir d'un autre monde, comme deux ombres qui discutaient, au fond des Enfers.

« Pourquoi es-tu venu sur nos terres ? Tu n'as pas senti notre odeur ? Ce territoire n'est pas vraiment réconfortant, et tu aurais pu tomber sur moins clément que moi. »

Divine Comédie espérait que Voleur d'Espoirs ne décélérait pas de l'animosité dans sa voix et dans son attitude, ce n'était pas son but. Ce matou l'intéressait. C'était rare de croiser des nouvelles têtes, et étant particulièrement curieux, le chat noir désirait poursuivre cette discussion. « Nos terres », « notre odeur »... s'il n'appréciait pas la Meute Fantôme, il devait bien admettre qu'il en faisait partie, et à ce titre était censé défendre le territoire de la Meute des intrus. Chose qu'il ne faisait pas et ne ferait jamais. Pourtant, il aimait dire qu'il faisait partie de la Meute Fantôme. Étrange, bizarre, certes. Mais il fallait reconnaître que « Meute Fantôme », ça en jetait comme nom. Et puis, la Meute s'était formée une lugubre réputation, qui plaisait à Divine Comédie. Elle était assez fausse, cette réputation. La Meute était amorphe et immobile. À quand une attaque spectaculaire, que la Meute prouve enfin sa puissance ? Que foutait Obscur, ce chef à la mords-moi-le-nœud ? Rien, assurément. Et puis, il ne fallait pas compter sur une attaque tout de suite, du moins pas avant la fin de la Saison des Neiges. Là comme ailleurs, la Meute Fantôme n'était pas à la hauteur de la légende. Divine Comédie releva la tête, ses yeux d'acier scrutant le visage de Voleur d'Espoirs, attendant une réponse.


Dernière édition par Divine Comédie. le Mer 23 Jan 2013 - 16:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lifeless.   Lifeless. I_icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 16:26




"Lifeless"
Divine Comédie & Voleur d'Espoirs

Voleur d'Espoirs était fixé, le chat noir le regardais comme si quelque chose sur lui n'était pas normal, après tout c'était fortement possible, mais Voleur n'aimait pas le regard des autres, l'inconnu avait bien de la chance qu'il ne l'attaque pas. Dès sa naissance les autres le prenait pour une erreur de la nature, bien qu'il en était sûrement une cela l'insupportait, même un deux pattes l'aurait mieux accueillis. Ce n'était pas le moment pour penser à ça mais apparemment le matou n'était pas le seul à rêvasser, un mot sorti enfin de la bouche de l'autre qui avait repris ses esprits.

« Mon nom est Divine Comédie, je suis un guerrier de la Meute Fantôme. »

Meute fantôme....ce nom résonnait dans sa tête, l'un des seuls clans qu'ils avaient rejetés, et ou sont fils était lieutenant, la meute fantôme, un clan se prenant pour des gros sanguinaire alors qu'il ne l'était pas plus que ça. Dire qu'il avait passé une lune dans la meute. Le Dégout rien que ce mot ne lui venait à l'esprit pour décrire ces chats. Une bande de fous qui avait pris son enfant, pour le transformer à son tour en attardé. Heureusement, il pouvait comptais sur Musha et les restes membres de sa famille, mais personne ne pourrait lui enlever Musha, enfin devrait-il dire Nuage Charbonneux...

« Pourquoi es-tu venu sur nos terres ? Tu
n'as pas senti notre odeur ? Ce territoire n'est pas vraiment
réconfortant, et tu aurais pu tomber sur moins clément que moi. »



Que de question, sans aucun doute Divine Comédie était tout aussi curieux que lui. Malgré sa répugnance en apprenant l'endroit ou Voleur se trouvait il répondit.

"Je me promène, et à se que je sache je n'est pas encore perdu mon odorat dit-il froidement. Quelqu'un moins clément que toi ? Il serait vite retournait d’où il venait, je m'en suis déjà frappé plein de chat de ses terres, tous des Abrutis, mais apparemment tu n'es pas comme les autres. Tu ne viens pas du clan n'est-ce pas ? "

Voleur d'Espoirs en était sur, malgré que ces préposition de soit pas toujours juste. Un chat avec toute ces cicatrices venait de loin et était fort...

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MessageSujet: Re: Lifeless.   Lifeless. I_icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 18:09

Une lueur de dégoût et de mépris traversa les yeux bleus de Voleur d'Espoirs au moment où Divine Comédie lui apprit qu'il se trouvait sur les terres de la Meute Fantôme. Visiblement, ce chat errant ne portait pas dans son coeur les membres de la Meute. Pour quelle raison ? Quel lien avait-il avec la Meute ? En avait-il fait partie, jadis ? Si oui, pourquoi était-il parti ? Autant de questions qui se bousculaient dans sa tête et qui n'auraient sûrement pas de réponses. Moins avenant, le chat blanc rétorqua sur un ton sec et froid :

- Je me promène, et à ce que je sache je n'ai pas encore perdu mon odorat. Quelqu'un de moins clément que toi ? Il serait vite retourné d’où il venait, je m'en suis déjà frappé plein des chats de ces terres, tous des abrutis, mais apparemment tu n'es pas comme les autres. Tu ne viens pas du Clan n'est-ce pas ?

Un léger sourire apparut sur les babines de Divine Comédie à la fin de la tirade de Voleur d'Espoirs. Il avait affaire à un bon gros matou, qui aimait la bagarre et qui, sous ses airs bourrus, était sûrement un "gentil". Quoi qu'il en soit, le chat errant était bien confiant, s'il disait pouvoir battre n'importe quel chat de la Meute Fantôme. Prenant tout son temps pour répondre, le guerrier s'étira, plantant ses griffes dans le sol froid.

- Effectivement, je ne suis pas né dans les Clans. J'étais un chat errant, avant de rejoindre la Meute Fantôme. Qu'est-ce que ça change ? Si je t'avais dit que j'étais né dans la Meute, m'aurais-tu attaqué ?

Divine Comédie se redressa et s'approcha du massif félin blanc, ne lui laissant pas le temps de répondre. Il s'approcha si près que les nuages de buée formés par leurs souffles se mêlaient. S'il poussait Voleur d'Espoirs à bout, allait-il l'attaquer ? Le chat blanc avait l'air assez susceptible, et ses pattes puissantes cachaient certainement des griffes meurtrières. Qu'importe, il avait envie de savoir. Et puis, si les choses tournaient mal, il restait à Divine Comédie la possibilité de fuir.

- Et toi ? Tu as eu l'air dégoûté quand j'ai parlé de la Meute Fantôme. Pourquoi ?

Sa curiosité maladive le perdrait, il le savait. Mais c'était plus fort que lui, ce besoin de connaître en détail l'existence des autres, leur passé, leurs peurs, leurs espoirs. Pourquoi ? Il ne le savait pas. Pas plus qu'il ne savait d'où lui venait sa phobie des sommeils. Cela faisait partie de toutes les choses qu'il ne connaissait pas de lui-même, de ses propres mystères qu'il n'arrivait pas à percer. Et du coup, il s'intéressait à la vie des autres, puisque la sienne était bien trop compliquée à comprendre. Il leva les yeux vers le ciel. L'immuable éclat des étoiles et de la Lune éclairait la forêt. Le brouillard s'était dispersé, laissant les troncs des arbres nus et froids.


Dernière édition par Divine Comédie. le Mer 23 Jan 2013 - 16:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lifeless.   Lifeless. I_icon_minitimeJeu 3 Jan 2013 - 22:17




"Lifeless"
Divine Comédie & Voleur d'Espoirs

Un léger sourire était apparut sur les babines de Divine Comédie, que pouvait-il bien penser ? Voleur commençait à gigoter, il n'aimait pas rester sur place, planté au milieu de la forêt à répondre aux questions de ce matou étrange. Qui était-il vraiment ? d’où venait-il ? Peut être lui même ne le savait pas. Un sentiment de déjà vu traversa l'esprit du chat blanc. Lui ne savait point d’où il venait, Serait-ce un signe ? pensait t-il, Quel idiot d'avoir songé quelques minutes à cela, c'était impossible car il n'avait aucun souvenir d'avoir eux des frères ou sœurs. Voleur d'Espoir regardait les cicatrices du chat quand celui-ci se remit à parler.

- Effectivement, je ne suis pas né dans les Clans. J'étais un chat errant, avant de rejoindre la Meute Fantôme. Qu'est-ce que ça change ? Si je t'avais dit que j'étais né dans la Meute, m'aurais-tu attaqué ?

Quelle question idiote, bien sur que non, le matou savait très bien quand il fallait attaquer, et ce n'était pas le moment, enfin ça pourrait l'être mais il n'avait aucune envie de se battre, le blanchâtre commençait à vieillir et ne voulait pas s'épuiser pour ces genres de combat inutile, servant à rien de plus que de s'occuper un peu les pattes. Quoi que, l'humeur de Voleur pouvait changer à tout moment...

Divine Comédie commençait à s'approcher près, même un peu trop près d'après son gout. Ses poils se hérissèrent malgré qu'il essayait de ne montrer aucun signe comme celui-ci. Il sortit ses griffes mais entreprit de se les lécher, peut être cela calmerais les ardeurs du mâle à cicatrices.

- Et toi ? Tu as eu l'air dégoûté quand j'ai parlé de la Meute Fantôme. Pourquoi ?


Voleur d'Espoirs perdait sa patience, ce chat commençait à vraiment être trop curieux, mais c'est probablement ce qui l'attirait. Le chat fit un bond en avant, on aurait put croire qu'il attaquer l'autre, mais le mâle c'était juste installé sur un arbre, il était incontestablement plus à l'aise ici que devant le guerrier qui lui soufflait dans le museau. Pourquoi lui posait-il cette question ? Cela ne le regardait pas mais Voleur d'Espoirs voulait répondre, même si se qu'il dirait ne l'aiderait pas vraiment.

"Tu est bien curieux. Cela ne te regarde pas. Chacun à droit à ses petits secrets, n'est-ce pas, comme les tiens, je suis sûr que tu en a pleins."

Le chat allait-il répondre ? Certainement pas d'après lui. Voleur avait prit la précaution de ne pas répondre à la première question du noiraud, C'était une de ses technique pour surprendre ses adversaires, ou bien semer la peur chez eux. Il revenait sur sa question et se demandait quels secrets pouvaient bien cacher Divine Comédie, il serait douteux que ce chat eut un passé agréable, vu toute ses cicatrices, mais peut être que ces cicatrices était elle récentes. Tout les chats ont un secret et ce guerrier le cachait bien....



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MessageSujet: Re: Lifeless.   Lifeless. I_icon_minitimeMar 8 Jan 2013 - 16:47

Quand Voleur d'Espoirs sortit ostensiblement ses griffes longues et acérées, le guerrier noir faillit lui rire au nez. Pensait-il que cette menace à peine voilée allait décourager le matou dans son interrogatoire ? C'était mal le connaître. Mais il n'en fit rien, se contentant de ne pas quitter du regard le chat errant, juste au cas où il se montrerait plus belliqueux. Les yeux couleur acier de Divine Comédie suivirent le bond du chat blanc quand celui-ci sauta sur une basse branche d'arbre. Assurément, sa forte carrure cachait une souplesse insoupçonnée. Le félin noir se rassit, son regard pâle ne se détachant pas de Voleur d'Espoirs. Il aimait pousser les autres jusque dans leurs derniers retranchements, même - surtout - les inconnus. Tester leurs limites, voir s'ils cédaient facilement, connaître leurs secrets, leurs doutes et leurs espoirs. Tomber sur un fort d'esprit, discuter, parler, entrer dans une joute verbale. Divine Comédie chérissait les mots et leur pouvoir, bien plus que la force physique. Et aujourd'hui, c'était ce chat errant qui allait pâtir de sa curiosité et de son intérêt déplacé pour la vie des autres. Mais Voleur d'Espoirs n'avait pas répondu à sa question, Divine Comédie n'était pas stupide au point de ne pas voir que le matou cherchait à éluder ses interrogations. Et puis, Voleur d'Espoirs commençait à peine à s'agacer, il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin.

- Tu es bien curieux. Cela ne te regarde pas. Chacun à droit à ses petits secrets, n'est-ce pas, comme les tiens, je suis sûr que tu en as plein.

Manière détournée d'essayer de lui octroyer quelques confessions, sans doute. C'était visible comme le museau au milieu de la figure. Mais il n'était pas question que Divine Comédie abandonne si tôt. Il voulait savoir, et il saurait. Le fait que Voleur d'Espoirs ait répondu de cette manière prouvait bien qu'il avait quelque chose à cacher, ou du moins quelque chose qu'il ne voulait pas révéler. Et cette chose concernait la Meute Fantôme. En avait-il fait partie, jadis ? Divine Comédie ne se souvenait pas d'avoir rencontré Voleur d'Espoirs. Et puis, son intérêt pour la Meute était si bas qu'il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il ne soit pas au courant qu'un ancien membre de leur Meute était devenu solitaire... Enfin. Le chat blanc attendait une réponse. Était-il idiot ? Pensait-il réellement que Divine Comédie allait se confier comme cela à un parfait inconnu ? Quoi qu'il en soit, lui, il n'avait rien à cacher.

- Tu te trompes. Je suis un livre ouvert, et aucun détail de ma vie n'est bien intéressant.

Son sarcasme perçait à travers sa voix. Pourtant, il ne s'était pas trop éloigné de la vérité. Il admettait volontiers que sa vie n'avait rien de mouvementé. Aucune aventure, aucune tribulation ne brisait le calme plat et soporifique qu'était son existence. Mais il n'allait pas s'en plaindre. Il ne demandait pas d'aventure, il ne demandait rien, sinon qu'on le laisse en paix, faire ce qu'il voulait comme bon lui semblait. Les jours suivaient et se ressemblaient, tous placés sous le même adage bien connu : cueille l'instant présent. Et Divine Comédie suivait cet axiome au pied de la lettre. Il ne faisait aucun projet d'avenir, ni aucun projet en règle générale. En fait, il n'avait même pas de désir particulier, sinon celui de tirer un maximum de tout ce qu'il faisait, sans ennui, sans soucis. Il acceptait parfaitement bien cette situation, s'en réjouissait, même. Pourquoi se tuer à faire des projets, à essayer de concrétiser ses désirs et ses rêves ? Toute chose est éphémère, et mieux valait en profiter quand on l'avait sous la main que voir ses souhaits s'effacer avec le temps, remplacé par cette vérité incontestable : les rêves sont faits pour être rêvés, pour donner un but à une vie. Divine Comédie n'avait pas besoin de but. Surtout si c'était pour à la fin s'apercevoir que notre but nous filait entre les doigts, allant faire miroiter ses promesses à d'autres assez stupides pour y croire. Et puis, à quoi bon essayer d'atteindre ce souhait irréalisable, tout en sachant qu'un jour ou l'autre, il va nous être enlevé ? Enlevé par quelqu'un contre qui on ne peut rien, quelqu'un qui ne connaît pas la pitié, quelqu'un qui est toujours à l'heure. La mort, qui marque le glas de notre futile existence. Irrémédiablement, inéluctablement. Tel le soleil qui descend jusqu'à totalement disparaître. Ne laissant derrière lui que le souvenir de la lumière et de la chaleur, comme la mort qui ne laissait que les souvenirs aux vivants.
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