La cascade étoilée

La cascade étoilée

Chapitre 1

Je n'avais que neuf ans quand ça s'est passé. Sayuri, ma soeur, en avait huit. Nos parents étaient morts, de maladie. Vous savez, dans les bâtiments insalubres, la peste peut se développer très rapidement... Mais on-ne-sais-comment, nous, nous ne l'avons pas attrapé. Non, nous, ça a été pire : nous avons sans doutes été les premières au monde à se transformer en chat... Bizarre, n'est-ce pas ? D'abord nous avons eu des moustaches, et ensuite les oreilles, et les longues canines, etc... Nous n'avions plus été acceptées à l'école et nous étions obligées de nous débrouiller seules pour survivre (c'est-à-dire voler).
Oups, désolée, j'ai oublié de me présenter ! Je m'appelle Sakura Shimaki, et j'aurais bientôt douze ans. Je suis blonde aux yeux bleus, que certains qualifient même de "yeux bleux glacés". J'avais une soeur, et elle se nommait Sayuri Shimaki. Elle avait les cheveux chocolats au lait et les yeux... Roses.
Nous avions été forcées d'aller vivre ailleurs, les factures et les impots, on ne pouvait pas les payer ! Donc on s'est trouvé une cabane abandonnée, relativement confortable, et l'on y vivait assez bien, à vrai dire... Quand ce jour arriva.

Il faisait nuit noire. Sayuri et moi, nous avions décidé de piller un restaurant assez chic, en ville. Après avoir couru longtemps, nous arrivâmes devant le restaurant. Nous nous cachâmes alors dans un buisson, et je pris une brique pour casser la fenêtre. En théorie, la vitre se casserait et étant donné que le commissariat n'était pas très loin, nous devrions nous dépêcher... Mais la théorie et la pratique sont deux choses totalement différentes, si bien que quand j'ai lancé la brique, étant donné que les vitres étaient incassables, il n'y eut qu'une petite entaille, mais elle suffit à déclencher l'alarme. Tout de suite, la police est arrivée, et nous nous avons couru, couru, mais ils nous rattrapaient, avec les voitures c'était évident ! Sayuri et moi, nous prîmes alors une décision : sauter du pont dans l'eau. Ah, si seulement nous avions pris des cours de parachutisme, nous aurions peut-être su que le vent n'était pas favorable et qu'il nous entraînait plutôt vers les bois, à l'est. Ignorant tout, nous sautâmes, et Sayuri, qui était assez légère, fut plus emportée par le vent que moi. Le hasard fait bien les choses, c'est là un très mauvais dicton, car le hasard, tout ce qu'il a fait, c'est placer une branche, plantée verticalement, à l'endroit où Sayuri devait tomber, et vous connaissez la suite... Moi, par-contre, je suis bien retombée dans la rivière, et fut emportée par son courant, loin, loin de ma ville natale...

Invité

SUPER!!!!LA SUITE!!!

Invité

C'est génial !!

Je l'ai déjà lue, j'aime beaucoup o/

Invité

J'adore !!

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