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 Divine Comédie. ∞

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Malédiction du Kraken
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MessageSujet: Divine Comédie. ∞   Divine Comédie. ∞ I_icon_minitimeDim 23 Déc 2012 - 17:19

Divine Comedie
MIEUX VAUT RÉGNER EN ENFER QUE SERVIR AU PARADIS



Nom ∆ Divine Comédie.
Âge ∆ Environ deux ans et demi.
Sexe ∆ Mâle.
Clan ∆ Meute Fantôme, né chat errant.
Rang ∆ Guerrier.
Peurs ∆ Qu'on puisse lire dans ses pensée. Et le sommeil. Il n'aime pas cet état d'inconscience. Il craint le noir, il a peur des rêves et des cauchemars. Et s'il ne se réveillait pas ? Et s'il restait toujours prisonnier de ses rêves, là où resurgissent ses peurs et ses désirs les plus enfouis ? Même ceux qu'il n'a jamais vraiment formulés... ?
Rêves ∆ Il n'aime pas les rêves.
Signe particulier ∆ Androgyne.


Always let your conscience be your guide.
Divine Comédie... Qu'est-ce que ce nom vous évoque ? Rien de bien concret, hein ? Un nom bizarre pour un chat bizarre. Divine Comédie s'est rebaptisé ainsi parce qu'il trouvait ce nom classe. Pas pour qu'il plaise aux autres.
Il aime pas les gens, il aime personne. C'est un petit vicelard, un cachottier, qui passe son temps à se plaindre et qui ne semble s'émouvoir de rien. C'est un Épicurien et un je-m'en-foutiste de première. Indifférent à la souffrance des autres, au bonheur des autres, à la beauté des choses. Divine Comédie n'aime pas les mélancoliques, il n'aime pas les mélodramatiques. On dit que tout le monde se cache derrière un masque. Pas lui. Il trouve même que cette idée est le summum de la prétention. Peut-on se targuer d'être imprévisible ? De cacher si bien sa personnalité ? Âneries monstres que l'on invente pour se rendre intéressant...
Ceux qui prétendent porter un masque ne disent cela que pour se rendre intéressant et se donner un petit côté mystérieux. Être mystérieux, c'est pas bien compliqué. Il suffit de ne penser à rien, ce qui pour le commun des mortels, n'est pas bien difficile.
Bref. Divine Comédie, lui, il ne joue pas de rôle, et est doté d'une grande confiance en lui, ce qui entraîne un profond mépris envers les autres.
En même temps...
Qui a dit qu'être bizarre empêchait d'être un génie ? Effectivement, Divine Comédie, derrière son mépris et son indifférence, voire sa méchanceté et sa perversité, possède un esprit très développé pour un chat. Asociale, il l'est, aucun doute là-dessus. Son caractère n'est pas vraiment bien défini. Il n'est ni tout blanc, ni tout noir. Si ce n'est pas un chat particulièrement cruel, il n'est pas non plus très charitable. Franchement.
« Franchement » fait partie de ses expressions préférées, car selon lui, la franchise est une chose très importante. Il préfère la vérité qui fait mal au mensonge qui soulage. Divine Comédie est un « jeune loup » hautain, pas gentil-gentil et amateur de plaisanteries salaces. Ce dernier détail contraste avec le sérieux donc il fait - parfois - preuve et son niveau intellectuel. Doté d'un grand sens de la répartie, il a horreur de se laisser marcher sur les pattes. Il possède un sens de la déduction très aiguisé. C'est un malin. Grand adepte de l’humour noir et du cynisme, sa dureté et sa capacité à s'amuser des choses les plus horribles peuvent le faire passer pour un sadique. Ce n'est pas vrai.
Il déteste les préjugés et les discriminations, sous toutes ses formes. En fait, il a horreur des étriqués d'esprit, ceux qui jugent et critiquent sans connaître, avec leurs idées toutes faites à deux balles cinquante. Il ne supporte pas ceux qui pensent tout savoir, il n'aime pas les « moi, je... ».
Divine Comédie est un égoïste. Il n'aime pas aider les autres et n'aime pas qu'on l'aide. Mais, me direz-vous, qu'aime-t-il, ce chat ? La solitude. Le silence. Ça peut paraître bête mais c'est comme ça. On a tous notre part de banalité, même les plus excentriques.
Il n'est pas très loyal et n'a pas le sens des responsabilités. On peut mettre ça sur le compte de la jeunesse, oui. Il n'aime pas qu'on le critique, mais il ne se gêne pas pour casser du sucre sur le dos des autres.
Un paradoxe à lui tout seul, vous avez dit ? Eh bien vous avez raison. Mais ce serait plutôt de la mauvaise foi, dans son cas. Politiquement incorrect, il ne croit en rien et ne se gêne jamais pour dire ce qu'il pense. Il piétine sans vergogne les espoirs et les croyances des autres, se rit de leurs principes et traîne son désenchantement partout où il passe, sans prêter attention aux conséquences.
Divine Comédie manque beaucoup d'objectivité, mais est pourtant un être réaliste. Pas pessimiste, pas optimiste, pas joyeux, pas blasé, juste réaliste. Il a également l'esprit de contradiction, et n'aime pas faire comme tout le monde.
Il envie les humains. Les humains aimeraient sans doute se réincarner en chat pour pouvoir courir nus dans les champs et dormir les trois quarts du temps. Lui, c'est l'inverse.
S'il était né humain, il aurait pu tirer profit de son intelligence. Mais avec une espérance de vie de cinq ans en tant que chat errant, il n'avait guère de choix de carrière. Ce n'est pas vraiment un blasé de la vie, mais il n'est ni introverti ni extraverti.
Pour le résumer en une phrase, c'est un être bizarre, à l'esprit tordu et à l'intelligence très développée. Un cas à part, quoi. Divine Comédie a tendance à tout analyser, mais c'est quelque chose qui l'occupe et qui, surtout, peut se révéler fort utile. Il repère ainsi les faiblesses des autres, et peut comme ça s'en servir contre eux plus tard. Il n'hésite pas à appuyer sur les points faibles des autres pour obtenir quelque chose d'eux. La fierté, le désir, l'ambition, les vices... ce ne sont pas les occasions qui manquent. Ah, tous ces chats, tous ces Clans, ces idiots, sous-estiment le pouvoir des mots. Lui, il sait comment les utiliser.
Divine Comédie, il est pas comme les autres et il le revendique. C'est pour ça qu'il a voulu garder son nom étrange en entrant dans un Clan. Il n'est pas ambitieux, il laisse ce boulot de chef aux autres. Il n'aime pas les Clans.
Un point particulièrement étrange : il voue un mépris total envers les Clans, et en fait pourtant partie. Enfin, il fait partie de la Meute, qui n'est pas vraiment un Clan, mais bon. Pourquoi ? Pour s'amuser. Étrange, direz-vous ? Mais comme les chiens ne font pas des chats, des pensées normales ne vont pas sortir d'un esprit tordu... On peut le qualifier sans exagérer de « sacré emmerdeur ». C'est un vicieux, et il aime pousser les autres jusque dans leurs derniers retranchements. Il est aussi très curieux, et s'il n'aime pas parler de lui, il encourage volontiers les autres à lui confier leurs secrets. Certains - beaucoup - le pensent vil, abject. Ils n'ont sûrement pas tort.
Mais Divine Comédie, il s'en fout comme de l'an quarante. C'est celui qu'on adore haïr, parce qu'il s'en balance de votre avis sur lui.
Bref, il ne respecte rien ni personne. A part lui.
Miror : who is the fairest of them all ?
Divine Comédie évoque tout d'abord une apparition. Rapide, furtif, insaisissable. Il n'est pas très grand, et n'est pas particulièrement bien bâti. Il n'aura aucun mal à trouver un adversaire plus fort que lui. De toute façon, la castagne, il laisse ça aux autres, comme tant d'autres choses.
Sous son épais mais court pelage d'un noir uniforme, les muscles du jeune chat sont fins et nerveux. Il a de longues pattes toutes en finesse mais puissantes, qui lui permettent de courir vite. Le physique androgyne de Divine Comédie fini d'ajouter une touche d'étrangeté au tableau complexe qu'il représente. Pas de larges épaules purement masculines. Pas de grâce dans les mouvements que seules les femelles possèdent. Androgyne, ni ne l'un ni de l'autre. Dame Nature a apparemment décidé de réunir toutes les bizarreries physiques possibles et imaginables en créant Divine Comédie. Sa robe épaisse ne suffit pas à cacher sa maigreur naturelle. Plus que de la finesse, ses côtes sont apparentes même lorsqu'il est bien nourri. Il ne mange d'ailleurs pas beaucoup. Juste de quoi survivre. Parce que malheureusement, se sustenter est obligatoire pour lui comme pour les autres.
Ressembler à ce point aux autres chats l'écoeure. Il déteste être pareil que les autres. Divine Comédie n'obéit certes pas aux canons typiques de la beauté féline mais il dégage un je-ne-sais-quoi d'attirant. On sent qu'il est ailleurs. Qu'il est déjà pris autre part. Une certaine nonchalance dans ses gestes, une tranquillité qui surprend. Et puis, on est toujours attiré par la différence, par ce qui ne nous ressemble pas, par ce qui sort des normes.
Ses défauts physiques ne se voient pas au premier coup d'oeil, mais ils sont bien présents pour qui sait regarder. En le détaillant de plus près, on s'aperçoit qu'une de ses pattes arrières est légèrement tordue et que quelques cicatrices contrastent avec son apparence soignée. Divine Comédie a les dents longues, autant au sens propre qu'au figuré. Ce genre de crocs, éclatant de blancheur, qui vous évoque les armes dévastatrices des grands félins. Et ses yeux. Deux flammes semblables à des cierges, pâles, qui éclairent un visage triangulaire et sournois. Deux étangs calmes et profonds, d'un gris saisissant, d'une obscurité inquiétante. Son sourire paisible contraste avec ses yeux clairs, qui reflètent ses pensées les plus enfouies, ses sentiments tus, mais lisibles dans ses yeux. Des tocs agitent pourtant notre cher minou. Il lève tout le temps les yeux au ciel ; c'est une manie chez lui. Peut-être est-ce dû au fait qu'il est souvent et rapidement agacé par les autres, leur lenteur d'intelligence et leur manque de réactivité. Divine Comédie a un flair hors-pair et de larges oreilles qui semblent capter tous les sons, toutes les paroles, tous les secrets que l'on murmure... Oh, une autre particularité chez Divine Comédie. Sa voix. Ce n'est pas un accent, mais une ombre dans le timbre qui rend mal à l'aise celui qui l'écoute. Avec Divine Comédie, les étrangeté physiques et psychiques sont au rendez-vous. Sa voix. Ses yeux. Son physique androgyne. Ses moeurs.
Et tout le reste, mais il faut aller lui parler pour le voir. Enfin, la populace colporte nombre de rumeurs à son sujet, allant de l'information banale aux idées les plus bizarres. Ça écarte les curieux, ce genre de racontars, et ce n'est pas pour lui déplaire.
S'il est victime des ragots, autant que ceux-ci soient à sa hauteur.

Once upon a time ...
J'aime pas présenter ma vie comme quelque chose d'extraordinaire. Moi, j'dis qu'on naît poussière et qu'on retournera poussière, sans avoir vraiment marqué ce monde. J'sais bien que tout le monde voudrait laisser sa trace avant de crever, même les chats. Mais moi, je m'en fous. J'veux pas de décoration posthume. J'veux vivre ici et maintenant, pas fait de projets, pas me casser la tête, et advienne que pourra. Carpe diem, vous connaissez ? Savoure l'instant présent. Parce que tout pourrait t'être arraché très vite, qu'on aurait pu rajouter derrière. J'ai pas envie de changer le monde, j'ai pas envie de devenir quelqu'un d'important, j'ai même pas envie qu'on se souvienne de moi quand je mourrais. Je pense que ce sont des rêves de gloire futile, le voeux, l'envie, même inconsciente, de penser qu'on est indispensable pour quelqu'un, que quelqu'un nous retiendra si on est juste devant la falaise, que nous comptons.
C'est le rêve commun du bas-peuple. Et j'ai horreur de me mêler au troupeau, alors ces désirs de reconnaissance et de pouvoir, je les laisse à ceux que ça concernent.
Que je vive deux, cinq, dix ans, je m'en contrefous. J'veux vivre ma vie, pas la marquer, juste la vivre, bordel ! Pff. Mais dans c'monde, si t'es réaliste, t'es forcément mauvais, t'es forcément aigri. Moi, aigri ? Les cons. Je les emmerde, j'emmerde tout le monde. Si je peux casser leurs rêves et leur délire, franchement, j'le fais. Comprendre qu'ils n'ont rien de plus - et qu'ils ont même plutôt moins - j'considère ça comme une chance pour eux. Qu'ils comprennent un peu.
La vie, c'est court, j'veux pas la gâcher en faisant des projets d'avenir, je veux pas me tuer à vouloir être important.
Le monde, il est très bien comme il est, pourquoi vouloir le changer, pourquoi vouloir faire bouger les choses ? Pourquoi consacrer sa vie à ces projets qui ne se réaliseront jamais ? Ah, rien que de voir des gens refaire le monde me fait rire... Quelle perte de temps inutile. Non, vraiment...
Ce sont des comportements que je ne comprends pas.


ACTE I « Once upon a time... »



« Fight !
Not to fail !
Not to fall !
Or you'll end up like the others. »


Il était une fois j'suis né. Merci papa, merci maman... Ma mère, elle valait pas mieux que ces chattes des Clans. Mon père s'est barré à la naissance, nous abandonnant sans regarder derrière lui, moi, ma mère et mes deux soeurs. Ma mère avait du transmettre sa connerie et son côté fleur bleue - laissez-moi vomir - à mes frangines. Pas une pour rattraper l'autre. 'Y en avait une qui passait son temps à me courir après pour m'assaillir de ses réflexions philosophes sur la vie et l'amour, tandis que l'autre, c'était une rêveuse, qui attendait encore et toujours celui qui la sortirait de sa cambrousse pourrie en lui promettant l'amour éternel. C'est peut-être mieux qu'elle soit morte si jeune, elle n'a pas eu le temps d'être déçue.
Me revient en tête une discussion que j'ai eu avec ma soeur - enfin, je veux dire une discussion qu'elle croyait avoir, mais en fait, j'avais plus des envies de meurtre - juste après la mort de notre autre soeur.

« - Je me demande ce qu'il y a, après la mort...
Arrête de ressasser ça.
- La même chose qu'avant la vie, je suppose.
- C'est trop... pas assez beau. Pourquoi n'y aurait-il pas un autre endroit après la mort ?
Ouais, un Paradis des chats, c'est ça.
- Tu vas pas me dire que tu crois à ces conneries que nous raconte Maman ?
- Qui te dit que c'est pas vrai ? Après tout, ce sont des croyances humaines...
Que j'aimerai être né humain...
- C'est faux. Après la mort, il n'y a rien, puisque nous ne sommes plus.
- Moi, j'y crois.
Évidement, débile comme tu es...
- Pourquoi ?
- Parce qu'avec ça, j'ai moins peur de la mort. C'est beau, non ?
Non, juste con.
- Tu poursuis des chimères, tout comme maman, tout comme notre ancienne soeur.
- Ancienne ? Comme oses-tu ?! Elle est encore là, dans nos coeur !
Parle pas de malheur...
- Non ! Elle est morte, elle est enterrée six pieds sous terre, c'est tout !
- Tu es horrible, tu n'as aucun coeur... Tu es un matérialiste, sans croyance, sans poésie ni rêves ! Tu n'as pas d'âme.
Au moins, j'ai un cerveau. Ça compense largement une âme.
- Je n'ai pas besoin d'âme, puisque je n'ai personne à qui la vendre. »


Satan, je l'emmerde. J'ai pas besoin d'elles, j'ai besoin de personne. Faut que je me tire, avant de devenir dingue.

Le matin suivant, j'étais parti, sans adieux, tout comme mon père. Avec la famille, on vivait dans une grange, près d'un champ. J'ai tenté la vie de solitaire. C'était bien, mais lassant, à la longue. Courir la campagne, ça va cinq minutes. Je voulais de l'action. Et j'ai trouvé les Clans. J'en avais vaguement entendu parler. En fait, je crois que c'était dans les histoires que ma mère racontait aux deux autres attardées qu'elle en a parlé. Trois Clans de chats puissants et courageux, qui se soutenaient mutuellement, unis dans leur Clan et prêt à tout pour les leurs... La vie de plein air, la bectance à volonté, et d'la compagnie. Le tableau idyllique, quoi. Je m'attendais à un truc qui claque, ouais.
Plus on s'attend à être satisfait, plus on est déçu. Les Clans m'ont soûlé dès que je les ai vus. Mais j'ai rencontré la Meute Fantôme, légèrement différente des autres Clans. J'y suis entré, d'une façon dont je tairais les détails. J'avais l'âge d'un apprenti déjà bien avancé - dix Lunes - et j'ai suivi un cursus pour devenir guerrier. Au bout de deux mois - pardon, Lunes - j'ai été nommé guerrier. Ouais, mais dans un Clan, on est censé tout partager, les bonnes choses comme les mauvaises. Pfff... Au moins, dans la Meute Fantôme, 'y a pas autant de problèmes.

ACTE II « Oh la belle vie, sans soucis, sans amour, sans problèmes... »




« I have a question
What's with the violent aggression
Deatils blurry lost him to early. »


Les Clans. Les Clans sont ni plus ni moins l'échec de l'intelligence devant le désir de suivre le troupeau, tous unis derrière un chef.
Franchement. C'est une dictature. C'est la Russie de Staline, mélangée avec des chats et un soupçon de hiérarchie misogyne.
Le Code du Guerrier ? Doctrine à la mords-moi-le-noeud. Les chats des Clans ? Des empêcheurs de tourner en rond, c'est tout. Bref, l'URSS version félins, grosso modo. Et encore. En URSS, 'y avait l'abolition des classes sociales. Alors que dans les Clans...
'Puis c'que j'aime pas dans les Clans, c'est les reines et les chatons. Franchement. Tout ce qu'elles attendent, c'est un bon gros bourrin qui les mettra en cloque. Comme ça, elles pourront avoir une descendance et s'occuper des mioches pendant six mois. N'est-ce pas un manque d'ambition ou de rêve personnel total ? Enfin, l'accomplissement de soi, c'est une notion inconnue dans les Clans.
Petite analyse rapide du fonctionnement d'un Clan.

Tu nais, parce que tes parents auront copulé, sans même s'aimer. Ils auront faire ça pour le bien du Clan, pour qu'il ne s'éteigne pas. Permettez-moi de m'arrêter un instant là-dessus. A force de s'accoupler au sein d'un groupe d'une vingtaine de chats, des êtres de la même famille, même éloignés, finissent par avoir des enfants ensembles. Ce qui entraîne la consanguinité, et c'est sûrement pour ça que leur Q.I à tous s'en trouve limité. Mais on peut pas tout mettre sur le dos de la consanguinité...
Incestes et relations malsaines bonjour ! Mais bon, dans les Clans, ça s'appelle le respect des traditions. 'Faudrait qu'ils pensent à assumer leurs conneries.
Tu passes six mois à roupiller et à jouer à la guerre sous le regard faussement attendri de ta mère qui regrettera ces trente secondes derrière un buisson avec ton géniteur.
On te collera dans les pattes d'un autre guerrier qui t'apprendra à bousiller leur gueule aux connards d'en face et à chasser pour ton Clan. Parce que ton Clan, tu vois, c'est plus important que ta vie. Si tu crèves pendant une partie de chasse, on s'en fout. Tant que tes proies sont ramenées au camp. Ça s'appelle le dévouement ! Ah, que ça m'énerve, de cacher la vérité sous des termes ronflants, comme la loyauté, la fraternité et plein de trucs de la même eau...
Enfin, après, on te nomme guerrier, lors d'une cérémonie à la con où ton chef tout-puissant invoquera des chats canés depuis des années qui vivent dans la Voie Lactée et peuvent même apparaître dans tes rêves. Tu y crois, à ses ancêtres. T'as pas le choix, on te rabâche ces idées débiles depuis ta naissance. Des chats morts qui apparaissent dans les rêves des vivants. Déjà que je n'aime pas le sommeil, les Clans veulent vraiment me bousiller la santé en me privant de dormir... Mais le pire, c'est que certains disent en avoir rêvé. Si vous voulez mon avis, c'est juste un délire de l'inconscient collectif ou une connerie dans le genre. Passons.
Puis 'y a ta vie de guerrier. C'est simple : si t'as un chromosome X et un Y, t'aura la belle vie. Tu chassera avec tes potes les guerriers, les mâles, les vrais. Tu t'empiffrera comme un chien qui aura été privé de bectance pendant une semaine. Tu te battra de temps en temps, à l'occasion. Et puis, c'est pas comme si on te demandait ton avis, avant de t'envoyer au casse-pipe. T'y vas et c'est comme ça. Et surtout, surtout, tu pourra forniquer avec la première jolie gazelle qui te passera sous le museau. C'est le bon plan : pas besoin de reconnaître les gosses ni de s'en occuper. Et puis la donzelle, elle n'attend que ça. Tu vois le truc, quoi. Qui a dit sexisme ?
Et puis, 'y a les chats avec deux chromosomes XX. Les femelles, quoi. C'est pareil que les mâles, t'as tes copines, tu peux bien sûr faire la concierge avec elles, et te dandiner comme une oie devant ces messieurs. Sauf qu'après que le Prince Charmant ait posé ses beaux yeux remplis de vide sur toi et qu'il t'aura gentiment rappelé par ce procédé animal et ô combien romantique que dans la vie, c'est les mâles qui dominent, t'aura l'accouchement. C'est fini, la vie de guerrière à se la couler douce, la jeunesse. Mais bon, au fond, l'âge on s'en fout. « T'as 12 Lunes ? Cool, ayons des petits ensembles ! T'as 40 Lunes ? Cool, ayons des petits ensembles ! » Pas d'histoire de jeunesse ou d'autre chose. Et qui c'est qui se retrouve à allaiter des petits sans avoir pu profiter de la vie sympa qui est la période juste après l'apprentissage ? Fallait y penser avant, ma jolie.
Bercée par ces contes enfantins, tu penses que les enfants et la famille, c'est la consécration ultime ! Mais pas du tout. L'accouchement, ces bestioles qui vivent entre tes entrailles et qui décident un beau jour d'en sortir pour vivre, tu verra, c'est pas Disney Land. Peut-être même que tu y laissera ta peau, et tes rejetons aussi. Ça donne envie, n'est-ce pas ? Et la période bénite des six Lunes, six longs mois à surveiller des chatons qui pomperont tout ce lait en toi. Une vache à lait, c'est tout ce que tu es.
Certains auront la chance d'être nommé lieutenant. Les plus lèches-pompes. Non, dans les Clans, on dit « loyaux ». Lieutenant... c'est comme guerrier, sauf qu'en plus, tu dois organiser le Clan, parce que ton flemmard de chef, c'est pas son boulot. Une femelle en train d'allaiter ne peut pas être nommée lieutenante, et ne pourra plus avoir de petits.
Misogynie, quand tu nous tiens...
Ensuite, tu attends patiemment que ton meneur adoré meurt - oui parce qu'apparemment, le chef, il a neuf vies. Faite poireauter le lieutenant, qui se contentera des tâches que le chef délaissera, pendant si longtemps, c'est pas cruel, ça ?
Et enfin, tu deviens le chef du Clan. Le gentil leader qui représente son peuple, oh yeah, rock'n'roll ! Mais non, pas du tout. Le chef, c'est le führer, dans toute cette histoire. Le boss, le roi, l'empereur, le dictateur. Sa parole fait loi, c'est écrit dans le Code du Guerrier. En plus, tu as neuf vies, c'est cool. Enfin, ça l'est moins si tu es un dépressif à tendance suicidaire, faudra t'y prendre en plusieurs fois. Mais à part c'est intéressant, comme poste.
Pff...
Un conditionnement, ces Clans. Une annihilation totale des ambitions de chacun. C'est tout. Heureusement pour moi, dans la Meute Fantôme, on ne croit pas au Clan des Étoiles. Mais à part ce détail, la Meute est comme les Clans. Mais ils se fourvoient s'ils pensent qu'ils peuvent m'utiliser comme un vulgaire pantin.


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Dernière édition par Divine Comédie. le Dim 30 Déc 2012 - 15:18, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Divine Comédie. ∞   Divine Comédie. ∞ I_icon_minitimeDim 23 Déc 2012 - 17:24

Ok ^^' je t'ai mis ta couleur

Bonne continuation ;)
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MessageSujet: Re: Divine Comédie. ∞   Divine Comédie. ∞ I_icon_minitimeDim 23 Déc 2012 - 17:25

Merci Toornado. x)
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MessageSujet: Re: Divine Comédie. ∞   Divine Comédie. ∞ I_icon_minitime

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